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Guillaume

Semi-marathon de Porto-Vecchio, Corse

Dernière mise à jour : 5 mars 2020


La Corse pour profiter de l'été indien quand le froid commence à s'installer sur Toulouse, cela partait d'une bonne idée. Bref, un bon moment en perspective. C'était sans compter sur Yome et ses galères ...

Tout est bien préparé à l'avance mais difficile de boucler cette semaine de travail.

Je commence donc par casser mon portable la veille du départ pour la Corse: manque de chance, tout était dessus: carte d'embarquement, voucher, plan, etc. N'est pas Macgyver qui veut, impossible de le réparer et l'heure tourne: le sac n'est toujours pas fait! Alors, ni une ni deux, je fourre tout dedans tout en faisant chauffer mes pâtes et régler les derniers détails, comme trouver un téléphone & appareil photo de rechange.

Réveil matinal le samedi direction l'Aéroport Toulouse-Blagnac. Une correspondance à Nice le temps de prendre un café et me voilà déjà à Porto Vecchio sous un grand soleil et une belle température: 22°, ça fait du bien!

Petit stop pour récupérer la voiture de location et direction ... la plage! Hé oui, il faut bien profiter un peu avant les festivités de demain alors quoi de mieux pour un moment de rêve que la plage de Palombaggia!

J' en profite pour prendre connaissance du parcours de la course.

Je m' étais préparé à ce que le parcours ne soit pas plat mais peut-être pas à ce qu' il soit aussi dur: deux grosses bosses puis une succession de petites montées et descentes dès le 5km. Bref, bien casse-pattes ce semi!

Sur la superbe plage de Palombbagia, je me régale et en profite vraiment! La mer est même chaude pour se baigner et les rares personnes sur la plage sont apparemment aussi des coureurs vu les conversations et les tshirts. C'est agréable comme ambiance!

Après un petit saut dans l'eau, il est temps de rentrer. Je profite du retour pour aller retirer le dossard (merci encore à pinkrunner) puis je rentre directement à l hôtel. Je déballe les affaires et prends enfin le temps de regarder mon téléphone: bizarre, plusieurs appels manqués ... un message sur le répondeur et je comprends vite le problème : Marina est à la recherche ses chausures de compétitions Elle ne les trouve nulle part! Un doute s'installe: vite mon sac! Hé oui, en 15 ans de course à pied, il fallait que ça arrive un jour: dans l'empressement, je me suis trompé de New Balance et j'ai embarqué un 40 fillette au lieu de mes chaussures ultra légères. Déjà le téléphone m'aavit bien énervé, alors les chaussures, c'est le comble! Ce qui m'agace c'est que je n'ai avec moi que mes vieilles chaussures d'entrâinement bien lourdes et abîmées. Je tente quand même de rentrer mon 43 dans du 40 fillette mais ça ne veut vraiment pas rentrer.

Jour J : la course.

Mon hôtel est idéalement placé, au pied du départ! Toujours très pratique côté organisation (notamment pour les toilettes).

Place à l'échauffement et petit repérage de la concurrence: un kenyan, 2 marocains, des maillots venant d' un peu toute la france ça risque d' être beaucoup plus relevé que l'année derniere.

Le départ est donné, on se retrouve vite dans un assez gros groupe en 3'25 au kilo pendant les premiers kilos assez plat ça se ballade encore pour certains. Au 4eme kilo, un fait de course qui va tout changer : le kenyan s' arrête sur le bas côté pour vomir! Le vélo suiveur nous annonce qu'il arrête et aussitôt les 2 marocains se concertent et accélerent sèchement : incroyable comme cela à changer leur stratégie! Néamoins 500m plus loins, le kenyan fait son retour et regagne le groupe de tête. Mais la course était lancée et moi je me retrouvé dans un 2eme ou 3eme groupe avec le vainqueur de l'année derniere. Le parcours commence à franchement s' élever et je commence à me souvenir pourquoi je fais pas de trail : je suis vraiment un piètre grimpeur! Je lâche prise du groupe vers le 9eme kilo. J'essaie de revenir dans les petites descentes mais le parcours remonte presque aussitot et je me retrouve esseulé.

Les paysages sont vraiment magnifiques. Il fait beau et chaud mais pas trop de vent. Mes difficultés en côte me font décrocher mentalement et je préfere profiter que de me faire vraiment mal. Ma seule motivation est alors d'essayer de finir dans le top 10.

Apres une dernière et énorme descente plongeant sur la plage de Santa Giulia

je finis en 1h 22 09 et 10éme... durdur le niveau était vraiment relevé cette année: Duncan Keptanuy finit en 1h 09 47 (alors qu'il a un chrono en 1h02 preuve de la difficulté du parcours), devant JAADI Youssef et MOUELHI Charaf. Romain SALOMON-DU-MONT vainqueur en 2014 ne finit que 6éme.

L' aprés course est superbe. Il fait toujours aussi beau et je peux recuperer dans l' eau de la plage de Santa Giulia. Pas trop longtemps, car le vol retour est déjà à 16h: hé oui, lundi il faut reprendre le boulot. Je retourne donc à l hôtel pour récuperer ma voiture (merci aux 2 sympas coureurs qui m' ont éviter d attendre la navette et surtout à l hôtel Costa Salina qui m' a permis de prendre une douche alors que j' avais deja libérer ma chambre): très sympa!

Malgré les petites déceptions et mésaventures, ce fut un superbe weekend : une course qui va me servir dans ma préparation pour mon prochain objectif en novembre l'International Malta Marathon Challenge. 3 jours, 3 courses(11,2km ,6km et 25km). Une belle compétition, un parcours bien vallonné aussi et surtout ça permet de garder la motivation pour m' entrainer aprés le dépit de devoir abandonner la préparation du marathon de Toulouse en raison d'une tendinite d'Achille.

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