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  • Guillaume

Semi-Marathon des Bahamas

Dernière mise à jour : 5 mars 2020


Semi marathon des Bahamas (Nassau - Bahamas) :

From Oceanfront at Junkanoo Beach to Oceanfront at Arawak Cay

L' idée de faire le semi-marathon des Bahamas avait germé en moi il y a plus d'un an, après une année de galères et sans voyages, je nous imaginais ce beau voyage au soleil pendant l'hiver en France. J' avais notamment repéré deux semi-marathons : Bahamas & Miami, à moins d'une semaine l'un de l'autre. En voilà un magnifique séjour et un challenge excitant! De quoi favoriser une prépration pour un prochain marathon en Fevrier ou Mars 2016. C'est ainsi que nous atérissons le vendredi 16 Janvier à l'aéroport de Nassau (New Providence Island), après un long vol en 667. Rien ne vaut l'A380, mais le vol n'en fut pas moins agréable.

Village Marathon : retrait des dossard

Samedi 17 Janvier, après la visite de Nassau Dowtown, direction le village Marathon en fin de journée, vers 17h, pour le retrait des dossards, à la plage de Junkanoo. C'est plutôt inhabituel de retirer le dossard ("Race packet") sur la plage! L'ambiance y est très très cool ... pour un marathon qualificatif pour Boston mais aussi pour la qualif' des JO pour les locaux. La chason officielle du marathon (à écouter ici) donne le rythme, tourne en boucle et ne nous quittera pas de toute la course!

Après quelques photos, nous ne traînons pas trop car demain le départ est à 6h du matin et il faut aussi se remettre du long trajet et du decallage horaire. Petit footing de décrassage et de veille de compét, plat de pâtes et au lit!

Aperçu du parcours : un semi le long de la mer, en bord de plage!

La course : un semi sous les tropiques

Départ de la course à 6h

Dimanche 18 Janvier

Après une nuit avec des épisodes orageux, le réveil à 3h se fait sans trop de difficultés. Petit-déjeuner succinct, et c'est l'attente. Alors que nous nous apprêtons à quitter notre hôtel, une belle averse tropicale éclate. Nous ne sommes qu'à 2km du départ, nous attendons que ça passe: ouf, cela s'arrête assez rapidement. Nous restons néanmoins inquiets pour la course et la chaussée qui sera sûrement gliassante et avec quelques flaques ... Changement de chaussures de dernière minute pour Marina qui opte pour les légères de compét' (New Balance Women's WRC1600 Competition Flat) et non celles de marathon.

Il fait nuit noire. Nous croisons d'autres coureurs le temps de rejoindre le départ. Plus nous approchons, plus ça s'anime et l'excitation de la course monte. La sono est à fond, les signaleurs sont en place, les ouvreurs à vélo sont briefés, c'est bientôt l'heure du départ!

Il y a du monde sous l'arche de départ: marathon, semi-marathon et relais, un seul départ! Nous pouvons faire quelques lignes et nous placer. Mais voilà qu'une nouvelle averse éclate à nouveau; une belle averse, cette fois-ci nous sommes dessous, nous n'allons pas y couper.

La course

6h00, le départ est donné en fanfare après l'hymne national joué et chanté sur place! Il fait humide et lourd. Les conditions sont particulièrement difficiles cette année, si bien que l'organisation a même repoussé d'une heure leurs barrières horaires.

Nuos nous élançons dans Nassau Downtown, direction l'île d'à côté, Paradise Island.

Deux athlètes du semi-marathon prenent vite la tête et partent à bon train. J'avais déjà repéré l'un d'entre eux: Jonathan Volpi, le vainqueur de 2014, un gars de Floride qui tourne en 1H10 sur semi. Je reste un peu avec eux mais après 2km en 3'15/20 au kilo, je dois faire un choix: 1) soit je tente de rester avec eux avec de fortes chances de me faire lâcher plus tard en faisant la course à 100%, 2) soit je relâche en prévision de Miami et me contente de gérer la 3ème place. Les choix sont ceux qu'ils sont, il faut les prendre rapidement sans savoir si ce sont les bons. Je ne le saurai sûrement que après mon résultat à Miami ...

Les deux grandes difficultés du parcours sont bien là: deux ponts et des grands! Mais nous sommes au début, alors ça passe plutôt bien.

Je décelère donc plus que franchement car un gros écart c'est deja fait. Mais voila l'ambiance est très très cool du coté des signaleurs assis en train de papoter (ils sont tellemnt relax et toujours souriant que je ne leur en veux pas) et après 3 intersections dans la nuit noire où je dois faire demi tour je me fais rejoindre par le 4eme. Je décide alors de rester avec lui car il connaissait apparemment le parcours et j'en avais marre de me perdre.

Le rythme est plus lent que mon allure marathon (4'10 au km) mais le parcours est venteux avec 2 grosses bosses lors du passage sur l'île de Paradise Island, où nous logeront le reste de la semaine, et de grosses averses ponctuent le debut de course. Je suis vraiment dans une optique de gestion de course. Je ne pense honnêtement pas que la 3è place est en danger et je sais que j'accelererai sûrement en fin de course pour m'en servir comme séance d'entraînement. De plus, j'en profite pour admirer les maisons coloniales du centre ville de Nassau, la Maison du Gouverneur. Au fur et à mesure que le soleil se lève, on distingue les superbes plages comme celle de Cable Beach et son bleu lagon paradisiaque.

A mi-course on est rejoint par le 1er marathonien. Je me dis que c'est cool: ça va du coup accelerer un peu l'allure. En effet, celui-ci est métronomique en 4 min/km. De plus, il commence à faire jour et étant sur de longues lignes droites, je me mets à lui mener le train face au vent, ayant bien imprégné son tempo.

Au 16ème kilomètre, nous ammorçons un demi-tour qui va nous permettre d'avoir le vent dans le dos. C'est là aussi que notre route se séparent de celle des marathoniens. Comme prévu, c'est le bon moment pour filer et accélérer de façon à bien distancer le 4è et assurer le podium. Je finis en 3'25 pour memoriser l'allure pour la semaine prochaine. Arrivée dans Arawak Cay, les encouragements se font entendre : pas ceux sur le bas côté, mais les concurrents que l'on croise dans l'autre sens! Incroyable, quelle superbe ambiance!

A l'arrivée, petite interview pour le journal local et hop je file voir où en est Marina. Je l'avais croisée lors de son 14è kilo, alors qu'elle était litteralement accrochée derriere une autre fille ... visiblement, elle a réussi à respecter la tactique : rester derrière sans se rentrer dedans en prévision de Miami tout en tentant le 1ère place.

Je la rejoins donc au 20ème, elle a fait le trou (même chose que moi, elle a profité du demi-tour et vent dans le dos!). Elle fait une superbe course tactique pour elle aussi pouvoir enchainer 2 courses. Bon, de son propre aveu, elle n'a pas mené la course; elle s'est contenté de suivre (4'35 au kilo, à peine son allure marathon), se sentant au dessus puis s'en est allée en fin de course (finir en 4'18/4'20 au kilo) pour gagner une course internationale devant la télé nationale qui faisait un direct sur la course.

Ayant repéré les médias, je la brieffe avant son arrivée pour la prévenir et qu'elle profite de ces instants.

Une vraie star! Le tout s'enchaîne pour elle : multiples interview, photos et après quelques minutes on vient meme la chercher pour faire une interview en anglais en direct sur un plateau spécialement ammenagé, super star je vous dit!

Résultats:

  • Yome: 3ème au scratch, 1er dans la catégorie 35-39

  • Marina : 1ère au scratch

L'après-course : récupération les pieds dans l'eau

Les récompenses ont lieu dans 2 heures, nous en profitons donc pour bien récupérer, se faire masser (massage particulièrement appuyé et tonique) et surtout profiter de cet après-course très particulier, les pieds dans l'eau!

Le temps s'est totalement éclairci; il fait très beau et commence à faire très chaud! Bref, une ambiance parfaite dans un cadre idyllique, sur la plage de Junkanoo.

Il est même très amusant pour nous d'observer les concurrents qui viennent tous dans l'eau, se poser dans le sable ou s'allonger sur les transats prévu pour l'occasion! Tous se prennent en photo sur le panneau "finisher". Alors on fait pareil :-)

Tout le monde est content et fier et n'hésite pas à partager ses expériences.

De notre côté, nous nous mettons en mode farniente et bronzette. Autour de nous, ça n'arrête pas : tout le monde fait des pauses photos, mange des ravitos un peu speciaux ( baggel au beurre de cacahouette et confiture faut que j essaye...) sous le son de la fanfare et les arrivées progressives de marathoniens.

La remise des prix : le Conch et la Cloche

10H30 : remise des recompenses. Marina a droit à un superbe trophée: une conch ou lambi, gros coquillage, vrai symbole des Bahamas, c'est devenu le plat typique, grande vedette de la cuisine locale. Mais avec mon sens pratique, je me demande vraiment comment on va pouvoir la ramener dans l avion

Et moi, je remporte une cloche, "The Bahamian Cowbell" en tant que 1er dans ma catégorie [35-39 ans]. Il s'agit en fait de l'un des trois instruments de musique de Junkanoo. Elle symbolise la force, l'esprit et l'endurance.

Là encore, quelques séances photos avec moultes paparazis!

Il est temps de rentrer à l'hôtel pour remballer les affaires pour la suite du séjour. Mais surtout, c'est l'heure d'aller manger dans des restos typiques d'Arakway Cay avec au menu un homard pour se recompenser et en plus c'est diétetique :)

Ce que nous retenons de cette course c'est la gentillesse des Bahaméens et leur zénitude! Ils sont très accueillants et prévenants; toujours prêts à aider et renseigner. Le semi-marathon est plaisant; il faut supporter la chaleur et l'humidité. Heuresement pour nous, cette année la pluie et le vent nous ont aidé à mieux supporter ces conditions.

Les + et les - de ce semi à l'étranger

  • Un parcours relativement plat

  • Excepté deux énormes ponts

  • Une ambiance & une organisation au top!

  • Une météo incertaine (vent, pluie)

  • Marcage des miles et non des km

  • Des ravitos tous les 2km environ (Eau + Gatorade)

  • Un après-course sur la plage de rêve

Place à la récupération puisque nous remettons ça dans 7 jours!

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