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Marina

Triathlon M du Lauraguais, Occitanie

Dernière mise à jour : 5 mars 2020


Un dernier Triathlon avant de partir en vacances ! Le triathlon du Lauraguais tombe donc à pic au niveau des dates et en plus il est à côté de Toulouse. Semaines intenses au bureau, peu d’entraînements entre le dernier triathlon (celui de Revel – lire ici) et le 10KM de la course de l’espace dimanche dernier si bien que je me prends trop tard pour l’inscription. Heureusement, une fille du TUC Triathlon, le nouveau club de Guillaume, me revend son dossard car elle est blessée. Ma binôme de stage et copine de galère, Cécile, fait l’impasse car elle est en déplacement professionnel. Ce sera donc Guillaume qui m’accompagne, la veille de sa cyclosportive, la Pyrénéenne.

Après une semaine agitée et malade, c’est sans grande conviction que je pars pour Nailloux. En plus, c’est mon dernier de ma très courte saison de découverte ( 4 triathlons en 6 semaines). Debout 6h45, en route dès 7h pour être là dès l’ouverture du parc à vélo à 7h45. Il ne fait pas beau. De rares averses sont annoncées ; ça nous change des conditions du Salagou et de Revel. Décidément j’aurai goûté à tout. Et aujourd’hui c’est donc : froid, pluie et rafales de vent !

PROGRAMME : DISTANCE M (1500m nage, 45KM vélo, 11KM course à pied)

Le programme ne change pas beaucoup. Je m’aligne à nouveau sur la distance M. Petite différence : le vélo est allongé de +5KM et la course à pied fait légèrement plus de 10KM. Grosse différence : le vélo est tout plat ! Ce qui n’aide pas à me motiver car je ne sais pas rouler ; ce que j’aime c’est grimper ! Bonne nouvelle : le terrain de course à pied (tour du lac) est moins gras qu’annoncé et les chaussures de trail ne devraient pas être nécessaires.

NAGE 1500M – DES VAGUES ET DE LA PETITE PLUIE

La nage, l’épreuve que je redoute le plus et sur laquelle je vais à reculons ! Tellement, que je me suis mise en retard pour le brieffing. J’en oublie mes lunettes ! Pas le temps de s’échauffer dans l’eau que ça part déjà ! Les filles partent sur le côté gauche de la ligne et passe la première bouée vers l’extérieur alors que les garçons vont vers l’intérieur. Je crois qu’ils nous rajoutent quelques mètres ! Je me retrouve vite en fin de peloton, bien identifiable avec mon bonnet rose fluo (vert fluo pour les hommes). Avec mes problèmes ORL depuis Revel, je panique légèrement dès les premiers mouvements. Je m’arrête pour me calmer car j’ai déjà un écoulement du tympan, au pire c’est l’infection. Mais une fois dans la course, faut arrêter de se poser des questions et y aller : alors j’avance ! Enfin, des deux premières bouées de passées, je ne zig-zag pas trop. Je vais à ma grande surprise une belle seconde portion en doublant du monde. Pour une fois, j’ai l’impression qu’il y a du monde derrière moi et que je ne suis pas la dernière ! ça ne dure pas, bien entendu, puisque je n’y vois plus. J’ai de la buée, il fait sombre ou il pleut ? Je suis obligée de m’arrêter pour nettoyer mes verres : ha il fait jour en fait ! Cette dernière bouée et l’arche de transition ne sont pas très visibles et tout mon groupe n’a pas l’air d’aller très droit : c’est rageant ! Enfin, nous approchons du bord. J’essaie de me relever mais je suis prise d’un vertige et d’une crampe au mollet. Un gentil bénévole me retient et m’aide à me relever. J’ai en fait défait mes bouchons d’oreilles et je n’entends plus rien de l’oreille gauche. Je suis pas mal sonnée.

T1 – Transition 1

Le chemin de transition est assez long. Guillaume m’encourage et me donne les écarts avec les filles de devant, notamment des filles du TUC, très fortes en nage. Mais je ne comprends pas les temps qu’il me donne. Pour moi, elles ont dû me mettre 10min dans la vue comme à chaque triathlon. Je commence à avoir l’habitude de me ramasser en nage. J’arrive doucement en zone de transition. J’ai très froid. Je prends le temps de mettre des chaussettes et d’enfiler une veste pour le vélo car il fait froid et il vente. Je monte lentement sur mon vélo une fois passé la ligne et heureusement que Guillaume m’avait fait mettre le bon braquet car on commence par une bonne côte. Je ne connais pas le parcours. Je le pensais bosselé mais en fait, c’est l’unique côte du parcours vélo !

VELO – 45KM – UN BON PLAT BIEN SECOUE PAR LE VENT

C’est parti pour les 40KM de vélo (j’avais oublié que c’était 45km en fait !). Je fais l’effort dans la bosse. Je reviens rapidement sur une première féminine. Puis sur deux autres. Mais nous partons sur un aller de 20km face au vent avec de belles rafales. Je n’ose pas me mettre sur les prolongateurs. Cette portion est longue et je ne vois aucune féminine. Je me dis qu’elles sont sorties loin devant en nage ! J’essaie de me motiver toute seule. Le parcours est bien indiqué et il y a même des panneaux pour signaler le nombre de kilomètres parcourus. A part un passage et un rond-point où nous sommes arrêtés par les voitures, le parcours se déroule bien. A un moment donné (entre le 16km et 20km) je commence à croiser la tête de course et je comprends qu’il s’agit d’un aller-retour ! Vivement le demi-tour (dans un rond-point). Le parcours est lassant même si on a une belle vue sur les terres agricoles du Lauraguais. Le retour est plus plaisant avec un vent de dos à certains endroits. En voyant le panneau 40KM, je commence à comprendre qu’on va en faire plus … Je suis frigorifiée, il pluviotte. J’ai les pieds gelés.

T2 - Transition 2

Enfin le retour vers le parc à vélo avec une petite descente pour y arriver. Toujours inexpérimentée, je mets pied à terre puis me mets à courir avec les chaussures de vélo. Guillaume me confirme que les chaussures de trail sont inutiles. Ouf, je préfère courir avec mes running. J’ai du mal à les enfiler à cause de mes pieds congelés. J’ôte néanmoins ma veste et c’est parti : enfin la terre ferme !

COURSE A PIED – 11KM – DEUX TOURS DE LAC

Forte des expériences du Salagou et de Revel, je décide de partir doucement sur le premier tour du lac. Ça tombe bien, je mets toujours du temps à me mettre en jambes. Là encore je ne comprends pas les écarts que m’annonce Guillaume. Il me dit 7ème ou 8ème féminine et que la 4ème n’est pas si loin. Bref, je décide de faire ma course à mon petit rythme car j’ai les cuisses lourdes à avoir essayé d’envoyer sur le plat ! Je double pas mal de monde, dont deux ou trois féminines. Vers le 3KM j’entends au loin le speaker annoncer le passage de la 1ere féminine pour la fin de sa boucle. Pfff j’ai donc 2KM de retard, soit plus de 10min. Bon, en même temps, rien d’anormal. Je continue mon petit rythme, sans repère au niveau du chrono. A la fin de ma boucle, on m’annonce à ma grande surprise 4ème féminine. Je me dis qu’ils ont du se tromper … Guillaume m’indique une féminine à plus de 2’. Bon, j’attaque la seconde boucle motivée pour revenir encore. Mais personne en point de mire, ni chez les hommes ni chez les femmes. Je me dis que Guillaume a du se tromper. Puis, je m’endors dans les bois tout en pestant contre mon allure d’escargot : la respiration est bonne, l'allure est souple mais la foulée est lourde et lente. J’essaie de maintenir un rythme confortable et légèrement soutenu mais je dois à peine être en 4’30 – 4’40 vu le terrain (chemins, single, buttes). Je guette au loin : toujours personne.

Je passe le 8KM et je n’entends pas le speaker annoncer la 1ere féminine... Soudain Guillaume apparaît au loin, là où c’est bien gras et où l’on passe sur des palettes. Il m’annonce une féminine juste devant, à moins de 500m. Comme il me fait souvent le coup, histoire de me bouger, je ne change pas d’allure. De toute manière, c’est une fille qui est forte, qui en veut, et en plus elle était déjà devant moi au Salagou (à 2min). Je fais juste quelques triathlons en période de transition pour voir autre chose ; pour faire ma course. Alors, cette 4ème place me va très bien même si après coup on trouve ça vraiment bête avec Guillaume qui lui n’a pas compris ! Je franchis tranquillement l’arche d’arrivée, pas essouflée, dix mètres derrière cette battante qui s’écroule la ligne franchie : elle a tout donné! Bravo à elle!

RESULTAT – 4ème scratch femme

Au final, un chrono tout juste en 3h : du mieux en natation, du moins bien en vélo (roulant = ennuyant) et une constante en course à pied au petit trot ! Je clôture donc cette mini saison dé découverte des triathlons pour laisser place à quelques jours de vacances et un peu de repos !

Un très belle organisation par le club du TOAC : des ravitaillements partout, des bénévoles à fond malgré la météo capricieuse et une bonne signalétique. Merci au TOAC, ça donne envie de revenir même si ça monte par beaucoup par là-bas!

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